La mécanique, à force d’être sollicitée en jouant, peut ne plus fonctionner de manière optimale, entraînant une irrégularité dans le jeu. Une reprise ou refonte des réglages peut alors être nécessaire.
La sensation que vous avez au bout des doigts lorsque vous jouez, qu’elle soit agréable ou dérangeante, est principalement liée au fonctionnement de la mécanique du piano.
Un fonctionnement idéal dépend d’une valeur bien déterminée de la course de la touche, et de celle du marteau.
A chaque fois que vous enfoncez une touche, un enchaînement de plusieurs évènements à des moments précis, aboutit au marteau qui frappe la (ou les) cordes, créant ainsi un son. Si un “grain de sable” vient s’insérer dans cet enchaînement, il peut en résulter une détérioration du toucher, et donc du plaisir à jouer votre instrument.
Ce qui rend le piano aussi fascinant que contraignant, c’est qu’il vit. Son son et son toucher évoluent constamment dans le temps. L’usure de certaines pièces qui constituent cette mécanique (notamment celles en feutre, cuir, mais aussi en bois…) qui se tassent, s’usent par l’usage, modifient cet équilibre mécanique et créent ainsi des pannes, des sensations désagréables de jeu, une absence de nuances…
La bonne nouvelle c’est que ces divers “leviers” mécaniques peuvent être réglés en tournant des vis de réglage, en coudant des tiges, en modifiant la tension des ressorts, en changeant des pièces usées par le temps et la pratique…
Ces étapes de réglage consistent en somme à faire en sorte que chaque élément mécanique ait sa place et joue son rôle au bon moment.
C’est ici que j’interviens, en repositionnant, alignant, calant des pièces, permettant ainsi de rétablir, ou de trouver de nouveaux rapports mécaniques plus adaptés et de rétablir un toucher qui vous correspond au mieux.